dimanche 21 décembre 2014

ET MAINTENANT L’INTERDICTION DE NOURRIR LES SDF !



L’affichette ci-contre a été apposée au cours du mois de décembre sur l’entrée de certaines résidences et immeubles, à Saint-Ouen, ville solidaire ! Depuis que le scandale a ému jusqu’aux rédactions nationales de Radio France ou du Parisien, elles ont disparu, et le bailleur social se serait excusé.

On en attend pas moins du maire et de ses adjoints, mais nous risquons d’attendre longtemps vu le  mépris dont ils font preuve à l’égard des précaires (voir, sur ce blog, le billet relatif aux Restos du Cœur), des Sans Droits, des Sans Ressources lesquels, à Saint-Ouen comme ailleurs, sont devenus légion non du fait de la crise mais bien de la logique capitaliste, alimentant la pauvreté, jetant à la rue hommes, femmes, enfants, jugés inutiles, nuisibles, inadaptés, surnuméraires !
 
Offrir un morceau de pain, donner une couverture à la femme ou à l’homme en quête d’un abri provisoire contre le froid, la pluie, serait donc désormais passible de poursuites pouvant conduire à se retrouver, soi-même, sans logement… Un tel cynisme laisserait sans voix, si l’envie de hurler à la face de ces misérables notables la rage qu’ils nous inspirent ne nous interdisait tout mutisme. Tout affairés qu’ils sont à contempler l’horreur de leur déco dite de Noël, ode publique au nationalisme s’affichant avec morgue sur la façade de LEUR MAIRIE,



ces besogneux sarko-lepénistes trouvent néanmoins le temps de juger par trop visible les gueux, les indigents contraints de quémander vêtements et nourriture. Et comme les habitants de cette bourgade en fête s’entêtent à leur offrir quelques maigres soutiens « logistiques », les élus coprolithes créent le délit d’aide au séjour du sdf dans les parties communes !

Honte à eux, honte au DAL aussi qui, lors d’un « rassemblement » sur le parvis de la mairie fit part de ses inquiétudes quant aux éventuelles expulsions à venir, sans même évoquer le sort réservé aux Sans Abris. Oui, honte au DAL local, lequel brille par son absence dans la lutte contre la fermeture du foyer jeunes-travailleurs, ce DAL, soutien sans faille aux classes moyennes, et ceci au mépris des exclus, des Sans toits, des Sans revenus !  

Qu’attendons-nous pour, à 50, forcer la porte de cette soi-disant maison commune, en sortir le maire, ses adjoints, les aider à rejoindre les dirigeants du DAL en un joyeux bain de Noël dans les eaux de la Seine, toute proche ? Un peu de courage ! Tous à la baille !                  

1 commentaire:

  1. Message à l'intention du gus de saint-Ouen affublé d'une écharpe tricolore comme un goret au salon de l'agriculure /
    Si je te prends à fredonner ma "chanson pour l'Auvergnat", c'est mon pied au cul avant le goudron et les plumes.
    Jo la Cédille

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