En France, les patrons ont bien compris que le gouvernement de
François Hollande était en mesure de répondre à tous leurs caprices. Et
après près de 30 milliards d’euros de cadeaux fiscaux de la part du
gouvernement en trois ans, le patronat entend désormais imposer ses vues
en matière de réforme de la Sécurité sociale. Diminution ou suppression
des allocations familiales, exonérations toujours plus importantes de
cotisations sociales, individualisation de la protection, privatisation
du système de santé, déremboursement des médicaments et capitalisation
de la retraite : autant d’idées portées par le néolibéralisme pour
boucher le fameux « trou » de la Sécu. Des idées pour une réforme qui,
une fois de plus, se fera au détriment des travailleurs, des plus
pauvres et des plus précaires, alors même que les récentes largesses du
gouvernement « socialiste » en faveur du patronat (pacte de
responsabilité) amputent la Sécu de plusieurs dizaines de milliards
d’euros.
Ces attaques contre ce système de protection sociale solidaire – certes insuffisant mais bien plus satisfaisant que ceux en vogue dans la plupart des autres pays – ne sont pas nouvelles. Mais à l’heure où l’Assemblée nationale débat du financement de la Sécu, il est plus que jamais nécessaire d’entrer dans la bataille idéologique pour dénoncer les tromperies (car c’est un fait : les réductions de cotisations sociales n’arrangent rien, et creusent même les déficits) et parer à toute attaque en la matière de la part d’un gouvernement aux bottes du Medef. Pour nous, anarchistes, la question ne se réglera pas dans l’hémicycle avec un débat parlementaire, mais dans la rue et sur nos lieux de travail, par la grève et l'action directe. La riposte sociale est urgente, ne les laissons pas spéculer sur notre santé et notre bien-être.
Fédération anarchiste
Ces attaques contre ce système de protection sociale solidaire – certes insuffisant mais bien plus satisfaisant que ceux en vogue dans la plupart des autres pays – ne sont pas nouvelles. Mais à l’heure où l’Assemblée nationale débat du financement de la Sécu, il est plus que jamais nécessaire d’entrer dans la bataille idéologique pour dénoncer les tromperies (car c’est un fait : les réductions de cotisations sociales n’arrangent rien, et creusent même les déficits) et parer à toute attaque en la matière de la part d’un gouvernement aux bottes du Medef. Pour nous, anarchistes, la question ne se réglera pas dans l’hémicycle avec un débat parlementaire, mais dans la rue et sur nos lieux de travail, par la grève et l'action directe. La riposte sociale est urgente, ne les laissons pas spéculer sur notre santé et notre bien-être.
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